Les cours proposés et leur organisation peuvent engendrer des changements importants dans les ressources qui seront nécessaires pour offrir le nouveau programme. Généralement, l'actualisation d'un programme doit se faire à cout zéro. Toutefois, il est possible que le Ministère ait prévu d'accorder des ressources supplémentaires pour le nouveau programme.

Le Service de l'organisation scolaire procèdera à l'évaluation des ressources nécessaires pour donner le nouveau programme.

Le nombre de cours, le nombre d'heures et le nombre d'étudiants sont les paramètres principaux qui interviennent dans le calcul de la tâche des enseignants.

Si le nouveau programme comporte le même nombre total d'heures de formation et que le nombre total d'étudiants demeurent sensiblement le même, un nombre de cours à la hausse ou à la baisse peut modifier le nombre d'enseignants requis pour donner les cours du programme.

Par exemple, si dans le programme actuel il y a plusieurs cours de 7 heures et que les nouveaux cours ne dépassent pas 5 heures, on verra le nombre de nouvelles préparations augmentées.

• La Direction des études pourrait refuser l'organisation des heures de formation du nouveau programme si le nombre supplémentaire d'enseignants est jugé excessif et que cet ajout n'est pas financé par le Ministère de l'Éducation. Ces nouveaux enseignants seraient financés à partir des ressources des autres disciplines.

Dans la situation inverse, et selon la même logique, si le programme augmente sa proportion de cours qui dépassent par exemple 5 heures de façon notable, il faudrait possiblement moins d'enseignants pour donner le programme.

L'expérience démontre que dans la plupart des cas, les ressources enseignantes requises demeurent sensiblement les mêmes.

Le nombre de locaux de l'établissement étant la plupart du temps tout juste suffisant, l'évaluation des locaux nécessaires pour le nouveau programme devient une nécessité. Voici quelques facteurs qui influencent les besoins en locaux d'un programme :

• le nombre de locaux spécialisés;
• l'impossibilité d'acheter un nombre de postes suffisants à cause du prix des appareils;
• la répartition des heures de cours dans la semaine : blocs de 3 heures, de 2 heures, etc.;
• les contraintes sur l'organisation des horaires.

Le service de l'organisation scolaire ferait une simulation sur la durée du programme en utilisant les taux de rétention des élèves entre les sessions et le nombre d'élèves qui sont généralement admis en première session.

Il faut fournir la grille de cours pour la pondération et la session des cours.

Il faut fournir une liste de cours qui utilisent des locaux spécialisés et de quel type.

La conseillère pédagogique remet ces informations au Service de l'organisation scolaire.

Si la simulation faite par le Service de l'organisation scolaire détermine que l'établissement n'a pas assez de locaux ou d'enseignants pour donner les cours du programme, le CoAct devra apporter des modifications à sa planification de cours.